1978 : Avec l'arrivée de Goldorak sur Antenne 2, c'est une culture alors inconnue qui va s'installer durablement en France, sous un tombereau mêlé d'opprobre et d'applaudissements, marquant ainsi durablement la relation ambiguë de l'Hexagone vis-à-vis de la bande dessinée et de l'animation japonaises. Peu savent alors que derrière ce robot aux couleurs pop se cache un artiste controversé, symbolisant remarquablement les différentes facettes du manga contemporain. Héritier d'Osamu Tezuka, architecte de sagas grand public, créateur de héros iconiques comme Mazinger Z, Devilman ou Cutie Honey, c'est aussi un auteur souvent fustigé pour le réalisme cru, teinté d'érotisme et de violence, qui caractérise son oeuvre.